La théorie de la réciprocité montre que dans la réciprocité négative, la victime acquiert une âme de vengeance tandis que son agresseur la perd. Il est donc nécessaire pour lui de “souffrir” la violence d’autrui afin de retrouver l’âme perdue.
Comme l’ont vécu de nombreux autres peuples, les Tupinamba (Guarani) font de la réciprocité négative une matrice communautaire du Dieu de la vengeance – que l’anthropophagie rituelle leur permet de partager.