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mai 2009

Raison et naissance de la réciprocité symétrique

Dominique TEMPLE

Pourquoi symétrique ? Le terme de réciprocité n’implique-t-il pas a priori la symétrie ?

On ne peut confondre la réciprocité avec la symétrie. D’un point de vue anthropologique, la réciprocité signifie que celui qui agit subit à son tour ou subit simultanément l’action qu’il fait subir à autrui. La résultante qui naît de la confrontation de l’agir et du subir pour chacun des partenaires est définie par son caractère contradictoire  (lire la définition) .

Toutefois, l’action que l’on subit peut être plus intense que l’action que l’on fait subir à autrui ou au contraire moins intense, et la réciprocité devient de ce fait asymétrique, le contradictoire se trouvant “augmenté” pour chacun des partenaires d’une polarité non-contradictoire (l’agir en excès pour l’un, le subir en excès pour l’autre).

La réciprocité peut être mue par une action bienveillante, ou au contraire provoquée par une action malveillante. On réservera le nom de réciprocité positive  (lire la définition) à la première, celui de réciprocité négative  (lire la définition) à la seconde. Elle peut enfin, dans des circonstances qui restent à préciser, transcender cette connotation de bienveillance ou de malveillance et s’en tenir à l’équilibre. Nous avons proposé pour cette réciprocité “équilibrée” le terme de symétrique  (lire la définition) . Nous verrons qu’il s’agit là de la matrice de la justice.

Aristote nomme le sentiment né de la réciprocité “aretè”, que l’on traduit par excellence ou vertu, et montre que ce sentiment est la manifestation de la “mesotès” que l’on traduit par médiété ou juste milieu entre des contraires. Cependant, Aristote ne disposait pas d’une logique qui lui permette de rendre compte du contradictoire mais seulement de la logique d’identité dont il a d’ailleurs établi lui-même la théorie. Cette logique trouvant dans l’expérience de la physique une constante confirmation, il semblait établi qu’une partie au moins du monde correspondait exactement aux représentations qu’elle nous permettait d’en avoir. Mais comment concilier la médiété, dont il dit qu’elle est le contraire des deux contraires qui se définissent l’un par l’autre comme chacun non-contradictoire et antagoniste de l’autre, de façon rationnelle si la logique qu’emploie la raison exclut a priori ce qui est en soi contradictoire ?

Néanmoins, Aristote fonde la Raison éthique ! Le raisonnement qui sous-tend le deuxième livre de l’Éthique à Nicomaque est à peu près le suivant : puisque le sentiment éthique est la médiété entre des contraires, il requiert le choix, et de surcroît le choix s’inscrit dans une délibération entre le plus et le moins qui suppose la réflexion. Le sentiment éthique et la raison vont donc de pair.

La Physique contemporaine a mis des limites à la validité des principes de la logique d’identité  (lire la définition) pour la structure fine de l’univers (les relations dites d’indétermination de Heisenberg). Pour autant, la logique d’identité ne cesse pas d’être utile, mais elle ne l’est plus que de façon relative.

La “médiété” aujourd’hui peut être analysée comme la résultante en soi contradictoire de la relativisation des contraires [1]. Or, cette “relativisation contradictoire” se traduit sous le mode de l’affectivité comme le sentiment éthique l’aretè. Son efficience est bien l’affirmation de la conscience éthique à l’origine de “la Loi”, mais on peut dire que logiquement elle est fondée par la structure du contradictoire et qu’elle est donc rationnelle. La raison et le sentiment ne vont pas seulement de pair, ils s’unissent en une même appréhension des choses.

Aristote parvenait déjà à cette conclusion dans le livre VI de l’Éthique à Nicomaque en traitant des vertus intellectuelles (la sophia “sagesse”, le nous l’“esprit”, la phronesis…). La phronesis y apparaît comme la fine pointe de l’intelligence quand elle se confond avec l’aretè, le sentiment éthique. Elle est la raison pratique, la raison de l’Éthique.

Aristote a précisé que la médiété requiert le entre nous de la réciprocité pour faire sens pour tous. Si la réciprocité est détruite, cette puissance éthique disparaît. La condition de sa pérennité est donc la reproduction de sa matrice, ce que la Loi prescrit sous forme de commandement, mais que le philosophe entend établir en raison.

« Puisque le présent travail n’a pas pour but la spéculation pure comme nos autres ouvrages (car ce n’est pas pour savoir ce qu’est la vertu en son essence que nous effectuons notre enquête, mais c’est afin de devenir vertueux, puisque autrement cette étude ne servirait à rien), il est nécessaire de porter notre examen sur ce qui a rapport à nos actions, pour savoir de quelle façon nous devons les accomplir, car ce sont elles qui déterminent aussi le caractère de nos dispositions morales, ainsi que nous l’avons dit. Qu’il faille agir selon la droite raison, voilà ce qu’on accorde généralement ; admettons le, donc, comme point de départ. Nous dirons par la suite, à ce sujet, en quoi consiste la droite raison et quel rapport elle entretient avec les autres vertus » [2].

Aristote montre enfin que la condition requise par le sentiment de justice est l’égalité des prestations des uns vis-à-vis des autres (isotès) qui permet de définir la réciprocité de façon objective et comme la matrice d’un sentiment indépendant de tout imaginaire.

Le préalable de l’égalité isotès vaut pour toutes les vertus éthiques même si les conditions de l’égalité n’apparaissent pas aussi évidentes que pour la justice. Mais comment se déterminerait l’égalité entre les prestations ?

La question paraît difficile car Aristote soutient que les choses doivent se répartir selon la même proportion qui existe entre les rangs ou les statuts (par exemple, entre les statuts du magistrat et du cordonnier), mais il ne propose pas de critères pour mesurer le rang social. La proportionnalité (la proportionnalité entre l’artisan et le magistrat, par exemple) demeure indéterminée. On peut se demander pourquoi Aristote ne résout pas la question de l’équivalence entre les choses et le rang social de chacun.

Le sentiment produit par la réciprocité est commun aux participants de la réciprocité et s’impose donc de façon simultanée et identique à l’un et à l’autre comme leur Loi commune. (En grec, le terme « nomos », dans le sens premier, signifie “partage”, il prend ensuite celui de “coutume” car la coutume en ce qui concerne le rapport à autrui s’est fondée sur le partage ; enfin, “nomos” signifie “la Loi”). Il n’est donc pas nécessaire aux Grecs d’invoquer une référence extérieure au sentiment de justice pour établir l’égalité. Le sentiment de ce que chacun doit à autrui est premier par rapport aux choses qu’ils se doivent en fonction du besoin (chreia) de chacun. Mais si la réciprocité symétrique est la matrice de sentiments éthiques purs qui peuvent commander l’action, ils demeurent en eux-mêmes incommunicables. Chacun sait ce qu’il doit à autrui dans la mesure où il s’engage dans une relation de réciprocité, mais hors de cette relation, aucune référence ne permet de connaître ce qui est juste.

Le sentiment de justice, pour devenir la Loi, doit avoir un caractère public. Comment se représente-t-il ? Comment passe-t-on d’un sentiment à une idée, de la vertu à la valeur ?

On peut se demander si la nécessité de la représentation n’impose pas à la réciprocité symétrique de se déséquilibrer au profit soit de la réciprocité positive, soit de la réciprocité négative. En effet, les formes dissymétriques de la réciprocité disposent d’une polarité non-contradictoire qui leur confère un imaginaire  (lire la définition) non-contradictoire. Les deux imaginaires opposés de la réciprocité positive et de la réciprocité négative sont le prestige et l’honneur, et les sentiments éthiques sont désormais célébrés sous les ors et lumières du prestige ou de l’honneur.

La réciprocité symétrique paraît comme une réciprocité primordiale pour instituer des normes définies du vivre ensemble, mais les hommes, dans la nécessité de s’exprimer dans un domaine public, recourent à la réciprocité positive ou négative. On comprendrait ainsi pourquoi la réciprocité symétrique n’est jamais nommée comme telle : elle est “recouverte” par la réciprocité positive ou la réciprocité négative [3].

La prégnance de l’imaginaire de la réciprocité positive ou de la réciprocité négative ne se justifie-t-elle que d’attester publiquement et objectivement la valeur créée par la réciprocité symétrique ? Ou bien a-t-elle une autre motivation plus essentielle ?

Le déséquilibre de la réciprocité occasionné soit par l’excès de la bienveillance soit par l’excès de la malveillance provoque la nécessité du retour à l’équilibre pour celui des partenaires dont le prestige (la représentation de la valeur) décroît, et cette nécessité a pour conséquence une relance de la réciprocité. Dès lors, la réciprocité symétrique est rétablie à un niveau supérieur. La dialectique de la réciprocité négative et la dialectique de la réciprocité positive ont donc pour effet d’accroître les dimensions de la réciprocité symétrique qu’elles prétendent dépasser. Le sentiment éthique créé par la réciprocité symétrique bien que toujours invisible augmente en intensité à chaque reproduction du cycle, car la réciprocité symétrique reste sous-jacente à la dialectique de la réciprocité positive comme à la dialectique de la réciprocité négative.

Si le déséquilibre apparaît comme nécessaire à la surenchère des dons comme à celle des injures pour assurer la croissance de la réciprocité symétrique elle-même, celui-ci peut toutefois être perçu comme un écueil pour la réciprocité symétrique, car la permanence de la vertu (l’aretè), demeurant sensible seulement à qui participe de la réciprocité symétrique, est menacé par l’imaginaire né de son déséquilibre.

Apparaît donc ici un conflit entre deux enjeux antagonistes. La représentation de la valeur polarisée de façon unidimensionnelle justifie l’action unilatérale : plus on donne, plus on est grand, par exemple, mais cette dynamique unilatérale contrarie l’équilibre requis par la réciprocité symétrique pour engendrer le sentiment éthique. La lutte pour être le plus grand entre en contradiction avec l’équilibre requis par le sentiment éthique. Le Pouvoir n’est plus synonyme de pouvoir se libérer les uns les autres des contraintes de la nature pour engendrer la conscience mais un pouvoir de domination des uns sur les autres pour être le plus grand ou le plus puissant. Le pouvoir de domination des uns sur les autres ruine l’égalité de la réciprocité symétrique. De ce point de vue, la réciprocité positive et la réciprocité négative apparaissent bien comme des obstacles à l’avènement du sentiment éthique.

La contradiction entre l’imaginaire et le sentiment éthique paraît irréductible : la réciprocité symétrique serait-elle en définitive impossible ? L’aliénation de la réciprocité symétrique dans une forme asymétrique est-elle définitive ou bien peut-on à partir des deux formes positive et négative revenir à la réciprocité symétrique ?

En fait, le choix est possible entre une action unilatérale afin de conquérir l’imaginaire dans lequel la valeur se représente et la relativisation de cette action afin de permettre au sentiment éthique de se déployer au détriment de l’imaginaire d’une manière qu’on dira symbolique. Cette voie conduit à ce que l’objectivité acquise par le sentiment éthique cesse progressivement d’être caractérisée par la représentation de l’imaginaire (prestige ou honneur) sans pour autant disparaître. Cette objectivité devient transparente : l’idée de la vertu, la valeur éthique pure.

Ce retour à la réciprocité symétrique apparaît donc comme un dépassement de la réciprocité positive ou négative et en même temps comme la source d’une valeur que l’on peut définir comme sentiment protégé d’une objectivité transparente : une idée éthique. Les sentiments de responsabilité, d’amitié, de justice deviennent des références éthiques conceptuelles, des valeurs éthiques.

Certes, la distinction entre la vertu, sentiment naissant de la réciprocité primordiale situé au niveau du réel, la valeur située au niveau de l’imaginaire, et la valeur située au niveau du symbolique où la conscience se libère non seulement du réel mais des images, fait intervenir trois niveaux de réciprocité  (lire la définition) . Comme la distinction des formes positive, négative et symétrique, cette distinction de niveaux est utile pour l’analyse. Cependant, les niveaux sont relatifs l’un à l’autre : le réel, l’imaginaire et le symbolique ne sont pas trois instances séparées : elles sont distinctes mais sans qu’aucune ne puisse exister sans les deux autres.

La réciprocité symétrique primordiale donne naissance au sentiment de l’éthique qui prend corps dans la Loi par la Parole ; le Verbe reproduit la réciprocité symétrique au nom de la Raison, autrement la Trinité ne serait ni humaine ni incarnée.

Ainsi, lorsque Homère fait apparaître entre Ulysse et ses ennemis la valeur de la réciprocité symétrique, il la faire apparaître à partir de la relativisation de l’honneur, que Eupithès revendiquait pour justifier sa vengeance :

« (…) car nous nous couvrons d’une honte que la postérité même n’oubliera pas, si les meurtriers de nos fils, de nos frères demeurent impunis : pour moi je ne trouverais plus aucun charme à la vie : puissé-je plutôt mourir sans retard, être du nombre de ceux qui ne sont plus !… » [4].

Deux voix : un sage, Médon, et un vieux héros, Halithersès, tentent de retenir Eupithès et lui conseillent de renoncer à la vengeance à laquelle il a droit en vertu du principe de la réciprocité négative, car déjà ils ont vu la raison (Athéna) briller littéralement dans les exploits d’Ulysse. Mais Eupithès et ses compagnons refusent :

« (…) ils restèrent en rang serrés. Car ce discours ne répondait pas à leurs dispositions (…) Eupithès marchait à leur tête, l’insensé ; il croyait venger le meurtre de son fils ; sans revenir, il devait en ce lieu rencontrer son destin » [5].

Ulysse et les siens s’élancent alors dans la bataille :

« Ils les auraient tués tous et leur auraient coupé le retour, si Athéna, la fille de Zeus, dieu de l’égide, n’eût élevé la voix et d’un cri arrêté le peuple entier : “Cessez, habitants d’Ithaque, cette guerre terrible ; plus de sang, et séparez-vous immédiatement.” Ainsi dit Athéna (…) » [6].

Mais qui pourrait arrêter le fils de Laerte « qui se ramasse s’élance comme l’aigle au vol altier ! »

Zeus met la puissance de la foudre dans la raison !

« Mais le fils de Cronos fit tomber sa foudre fumante devant la déesse aux yeux brillants, fille d’un père puissant. Alors Athéna aux yeux brillants dit à Ulysse : “Noble fils de Laerte, Ulysse fertile en ruses, contiens-toi : ne prolonge pas cette lutte dont les guerriers se valent ; crains d’attirer sur toi le courroux de Zeus, fils de Cronos, dont la voix porte loin” » [7].

Ulysse, l’avisé, renonce à la vengeance, et Athéna propose un contrat de respect mutuel, la réciprocité symétrique :

« Ainsi dit Athéna. Ulysse lui obéit, le cœur plein de joie. Puis un contrat sacré unit à jamais les deux partis sous l’inspiration d’Athéna, fille de Zeus, dieu de l’égide, Athéna dont la voix et l’aspect étaient ceux de Mentor » [8].

Il en va de même lorsque Eschyle veut instaurer la justice selon la raison : il relativise l’imaginaire auquel se réfèrent les Erinyes, les déesses de la vengeance. Oreste a tué Clytemnestre, qui avait tué Agamemnon, qui avait tué Iphigénie. Les Erinyes le poursuivent. Elles s’en tiennent à l’imaginaire de la vengeance et prononcent leur fameuse tirade sur la réciprocité négative, que l’on peut résumer en une formule « celui qui agit doit subir » :

Le Coryphée : « O Grandes Moires [9], que par la volonté de Zeus tout se termine comme le droit l’exige. “Qu’une parole de haine soit payée par une parole de haine.” Voilà ce que proclame à haute voix la Justice, qui réclame ce qui lui est dû. “Qu’un coup meurtrier soit puni d’un coup meurtrier. Mal pour Mal,” dit un adage trois fois vieux » [10].

Athéna intervient et demande non pas de renoncer à la vengeance mais de la suspendre afin de lui permettre d’instituer un tribunal démocratique où les partisans de la vengeance et les partisans du pardon, à égalité, seront départagés par elle-même : la raison.

Athéna :« Mais puisque l’affaire en est à ce point, je vais choisir des juges du meurtre que je lierai par serment, et former un tribunal destiné à durer toujours. Et vous, faites appel aux témoignages, aux preuves qui, sous la foi du serment, aideront à la justice. Quand j’aurai choisi les meilleurs de mes citoyens, je reviendrai avec eux pour qu’ils tranchent cette affaire en connaissance de cause, sans manquer à leur serment ni à la justice » [11].

Et le Chœur d’expliciter :

« Ne consens à vivre ni dans l’anarchie ni dans le despotisme. En tout, c’est à la mesure que les dieux ont octroyé la puissance, tandis que pour le reste ils y veillent tantôt d’une façon, tantôt de l’autre. Je ne m’écarterai pas de la vérité en disant que la violence est véritablement fille de l’impiété et que le bonheur que les hommes désirent et souhaitent de tous leurs vœux vient de la santé de l’esprit » [12].

De la même façon, lorsque Aristote traite de l’Éthique à partir de la réciprocité positive, il relativise le don par la raison : le donateur doit donner à bon escient et en fonction des besoins d’autrui [13].

Mais la raison qui naît de la médiété dans la réciprocité symétrique n’est-elle pas toute absorbée dans un sentiment absolu ? Ne sont-ils pas confondus le sentiment qui ressent les choses et l’intellect qui sait objectivement déterminer la juste mesure lorsqu’il énonce le principe de justice ou tout autre fondement éthique ?

Les Grecs ont débattu longuement de l’intelligence du cœur ! En reconnaissant que le mouvement de la conscience vis-à-vis d’elle-même quand elle se réfléchit est aussi une certitude logique, un savoir qui guide de façon objective son jugement, ils ont défini cette intelligence du sentiment comme raison pratique et lui ont donné le nom de phronesis.

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Notes

[1] Cf. TEMPLE, D. “Le Principe d’antagonisme de Stéphane Lupasco”. Bulletin Interactif du Centre International de Recherches et Études Transdisciplinaires. N °13, 1998.

[2] ARISTOTE. Éthique à Nicomaque. Livre II, chapitre 2. Trad. J. Tricot. Paris : J. Vrin, 1997.

[3] Nous avons employé les expressions de symétrique, positive et négative pour caractériser trois formes de réciprocité d’un point de vue logique, mais ces trois formes n’apparaissent jamais totalement séparées l’une l’autre. La réciprocité est mue par la bienveillance, la malveillance ou le respect, mais toujours selon le même principe.

[4] HOMERE. L’Odyssée. Chant XXIV. Trad. M. Dufour & J. Raison. Paris : éd. Classiques Garnier Frères, 1961, p. 365.

[5] Ibid., p. 366.

[6] Ibid., p. 367.

[7] Ibid., p. 369.

[8] Ibid.

[9] Les Moires ou Destinées ce sont les Parques des Latins.

[10] ESCHYLE. Théâtre complet. Les Choéphores. Trad. E. Chambry. Paris : Flammarion, 1964, p. 186.

[11] ESCHYLE. Théâtre complet. Les Euménides. Trad. E. Chambry. Paris : Flammarion, 1964, p. 222.

[12] Ibid., p. 223.

[13] Cf. TEMPLE, D. & M. CHABAL. La réciprocité et la naissance des valeurs humaines. Paris : L’Harmattan, 1995.


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