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Georg SIMMEL

Résumé :

Le regard

« Pour un regard qui pénétrerait le fond des choses, tout phénomène qui paraît constituer au-dessus des individus quelque unité nouvelle et indépendante se résoudrait dans les actions réciproques échangées par les individus ». (Georg Simmel, « Comment les formes sociales se maintiennent ». L’Année sociologique, année 1, p. 71-109, 1896-97, 74).

Éric Sabourin, citant Simmel dans son dernier ouvrage, pose la question : « Cette citation est intéressante car elle postule un tiers “au-dessus des individus”, mais Simmel ne précise pas si ce tiers est "exclu" (transcendant) ou bien "inclus", c’est-à-dire s’il est une résultante des actions réciproques des individus ». (Eric Sabourin, Sociedades e Organizações Camponesas, uma leitura através da reciprocidade, UFRGS Editora Brasil, 2011, p. 26-27).

Dans quelle mesure Simmel approche t-il du Tiers inclus ?

Et dans cette opportunité, comment se représente-t-il celui-ci ?

Sabourin dit encore : « Élément clef et souvent négligé, pour Simmel, cette action réciproque concerne les actes matériels et physiques, mais également les prestations symboliques. Il associe une valeur aux symboles, une valeur humaine qu’il convient de préserver au titre du bien commun ».

Simmel reconnaît-il la réciprocité comme la matrice de la valeur à laquelle renvoie le symbole, ou se contente-t-il d’imposer à des valeurs innées l’interaction qui assume le rapport des choses entre-elles ?

Dans les trois articles proposés ci-dessus, j’interroge la conception de la réciprocité de Georg Simmel qui me semble introduire une confusion entre la réciprocité intersubjective et l’interaction (physique ou biologique), confusion qui engendre aussitôt le faux débat de l’individualisme et du holisme.

I. Georg Simmel – Le Tiers dans “Philosophie de l’argent”.

II. Georg Simmel – La réciprocité dans “Philosophie de l’argent”.

III. Georg Simmel – La valeur dans “Philosophie de l’argent”.